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mercredi 29 décembre 2021

Il Sogno di Metallo (nuova edizione 2021)

 Cari amici, il libro che ho scritto sui Rockets è stato ristampato e ora disponibile in una nuova edizione, con alcuni extra all'interno e una nuova copertina. Vi lascio di seguito, il link alla casa editrice Officina di Hank.

Alain

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Chers amis, le livre que j'ai écrit sur les Rockets est réédité et il est maintenant disponible dans une nouvelle édition, avec quelques suppléments à l'intérieur et une nouvelle couverture. Je vous laisse ci-dessous, le lien vers la maison d'édition Officina di Hank.

Alain

Officina di Hank

mardi 16 décembre 2014



Hey ragazzi! il 20 approccio! Ho fretta di salire negli aerei che mi condurranno fino a Torino e di incontrarvi. Il Sogno di Metallo va a diventare una realtà. Voglio assolutamente che il primo acquirente venga con noi per fare una foto ufficiale con Marcello, Ernesto, Claude, Fabrizio, la rappresentante della casa editrice ed io stesso. Ciò sarà una foto indimenticabile. Per me, questo primo acquirente diventerà la mia star personale! Gli riservo un regalo particolare che va a fare Sbavare di gelosia i collezionisti del periodo Rockets!
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In french, ench ench :
Hey les gars ! le 20 approche ! Je suis pressé de monter dans l'avion qui me conduira jusqu'à Turin et de vous rencontrer. Le Rêve de Métal va devenir une réalité. Je veux absolument que le premier acheteur vienne avec nous pour faire une photo officielle avec Marcello, Ernesto, Claude, Fabrice, la représentante de la maison d'édition et moi-même. Cela sera une photo inoubliable. Pour moi, ce premier acquéreur deviendra ma star personnelle ! Je lui réserve un cadeau particulier qui va faire BAVER de jalousie les collectionneurs de la période Rockets !

mercredi 10 décembre 2014

Grotzo - Couverture du livre "Le Rêve de Métal"



Sortie prévue le 20 décembre en version italienne. Le livre sera disponible sur le Net et dans toutes les bonnes librairies italiennes. La version française suivra.

"Non, le temps ne gomme pas tout. Il nous aura juste séparés physiquement mais la mémoire semble encore nous réunir avec son mystérieux cortège d’intemporalité, de fragilité et d’émotions. Pourtant c’est une histoire banale au fond : celle d’un musicien qui joue dans un groupe, voilà tout. Oui mais c’est une histoire d’amour ; toutes les histoires d’amour qui s’achèvent ne vous quittent jamais définitivement. "L’histoire Rockets" me poursuit et me poursuivra sans doute encore pas mal de temps..." (extrait)
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Eppure, in fondo, è una storia banale: quella di un musicista che suona in un gruppo, tutto qui. Sì, ma è una storia d'amore e come tutte le storie d'amore che si chiudono, non vi abbandonano mai in modo definitivo. "La storia dei Rockets" m'insegue e lo farà indubbiamente ancora per un bel po' di tempo
. . .


Alain Groetzinger, batterista della formazione storica dei ROCKETS dal 1974 al 1983, dopo aver lasciato la band è rimasto nel campo artistico, dedicandosi sia alla musica (come solista, con collaborazioni con altri artisti o in progetti diversi, ad esempio per la radio) che ad altre attività che gli hanno dato modo di esprimere il proprio estro e la propria sensibilità sotto varie forme quali la pittura, la difesa dei diritti degli animali e di recente anche la scrittura, con la pubblicazione del libro Un Week-end en Enfance

Il Sogno di Metallo è la storia di un ragazzo che, partito dalla provincia agricola francese, entra a fare parte di un gruppo che conoscerà, soprattutto in Italia, stagioni di successo davvero esaltanti. La storia della costruzione di un progetto assolutamente innovativo sia dal punto di vista della musica che da quello dell'immagine; la storia del percorso di un uomo che si confronta con gli imprevisti di questa vita così particolare e con le esigenze del mondo dello spettacolo e del mercato. Dalle piccole feste da ballo in campagna, ai maestosi e scenografici concerti tenuti di fronte a migliaia di persone, il percorso dell'autore con i ROCKETS è eccezionale e costituisce un'esperienza unica, particolarmente intensa e rara.

Vieni all'evento del 20 Dicembre per conoscere Alain, acquistare il suo libro in anteprima e farlo autografare direttamente da lui!

samedi 1 septembre 2012

Travaux informatiques pour la protection animale


Il s'agit d'un recueil de 42 pages au format A4, destiné à ceux qui désirent visualiser les travaux que je peux effectuer. Il regroupe toutes sortes d'images, d'écrits, d'articles de revues, tracts, affiches, etc. Une version web de 23,7 mégas est disponible en version PDF. Tenez compte, toutefois, que je l'ai réduite à cause du poids et qu'elle est au format "impression et qualité moyenne", mais sur un écran, elle me semble assez bonne pour évaluer mes possibilités. Une version "papier" est également disponible sur le site "Thebookedition" au prix de 15 euros.
Il s'agit du thème de la protection animale, dans laquelle je travaille aujourd'hui, mais je suis bien sûr ouvert à d'autres thèmes.

 
Voici la bannière sur le site "TheBooKEdition.
Cliquez dessus pour l'achat du livre version "papier".
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Lien pour téléchargement libre du PDF
(premier livre, réalisations diverses de 2007 à 2012) :


Détails du livre Alain Groetzinger
Culture & Société
Arts graphiques
21x29,7cm (A4)
Couleur
42
82325
978-2-9538379-3-3

mardi 1 novembre 2011

Vers la lumière

C'est derrière tes rêves,
Derrière le jardin secret de ta conscience,
Que tu pourras trouver la vérité.

Si un jour tu croises son chemin,
Ne la repousse pas,
N'aie pas peur,
Même submergé de ces étranges vibrations.

Accepte la main qu'elle te tend,
Laisse-la te guider vers la lumière.
AG.

Stéphane Allix La mort n'est pas une terre étrangère

A lire impérativement
"Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout..." C'est ce qu'a dit Stéphane Allix à son frère Thomas en le découvrant mort dans un accident de voiture, en Afghanistan. Ce jour-là, tout a basculé pour ce jeune journaliste de guerre. La question de la mort devint sa principale préoccupation ; Stéphane parcourra la terre entière pour tenter de répondre ou, du moins, de lever un pan de ce voile opaque qui nous sépare de la vérité. Des plus grands spécialistes de ce sujet, en passant par les médiums les plus éminents, aux entretiens exceptionnels avec le Dalaï-lama et les maîtres du  bouddhisme tibétain, Stéphane acquiert une conviction : Thomas est vivant quelque part. 
Les témoignages de plusieurs personnes ayant subi une NDE sont époustouflants : toutes affirment qu'il se passe quelque chose après notre décès. Aujourd'hui, elles sont des centaines de milliers à affirmer ce que le monde scientifique a encore bien du mal à aborder : la suite du voyage de chacun de nous. 
Stéphane Allix est le fondateur de L’INREES, Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires. Il a écrit ce livre : "La mort n'est pas une terre étrangère", dans lequel il décrit son questionnement et tout son cheminement depuis la mort de son frère Thomas (sorti en 2009 aux éditions Albin Michel.

Pour aller plus loin, je vous propose cette vidéo : une présentation de Patrice Van Eersel, lui aussi journaliste et écrivain Français, bien au courant de toutes ces questions.

mardi 2 août 2011

Mauvaise nouvelle pour Gustave


Illustration : Alain Groetzinger

Ah, je m’en souviendrai de ce premier bouquin. A cette époque, j’étais encore totalement inconnu : pas de fans plantés jours et nuits en bas de chez moi, pas de journalistes… Je pouvais sortir quand je voulais, où je voulais, dans la plus totale transparence. C’était le bon temps. J’étais noyé dans la masse des anonymes, de ceux qui prennent le métro tous les matins pour aller travailler, incolores, silencieux, avec leurs bouilles de cakes, leurs cols de fourrure qui recouvrent leurs épaules et leurs sourires en accent circonflexe.


Ah oui, c’était le bon temps…

Depuis, les choses ont bien changé…, malheureusement.

Dans ce premier bouquin, j'avais décidé d'inclure une petite nouvelle sur le thème : « L'écriture d'un premier livre et sa publication ». C'était la condition d'un concours sur Internet pour gagner le prix de la nouvelle 2011. L’idée me séduisait ; je m’en sentais capable. Et puis, le premier prix était alléchant. Pensez un peu : vingt-cinq livres offerts. Non mais vingt-cinq livres... Vous rendez-vous compte ?... Il faut vous dire que je ne souffrais pas encore de la pression insupportable que m’impose mon éditeur avec son minimum de vingt mille exemplaires à vendre à chaque parution.

Vingt-cinq livres offerts… Le rêve.

Ainsi, je décidai d’écrire immédiatement ces vingt pages maximum qu’imposait le règlement. Pour moi, c’était une cacahuète, un truc que j’allais faire dans la nuit les doigts dans le nez ! Pff… A cette époque, j’avais la niaque. Je n’étais pas encore harcelé par tous ces journalistes, toujours prêts à fouiller dans le trou du cul du monde pour y dénicher la moindre parcelle de m… Et puis, c’était mon histoire après tout ; je n’avais juste qu’à coucher sur le papier ce que je vivais. Cela n’était pas très compliqué. Et puisqu’il me fallait une quarantaine de pages au minimum pour pouvoir publier mon bouquin, je rajouterais trois ou quatre histoires et tout irait pour le mieux.

C’est ainsi qu’un soir, la musique de l’album « More » de Pink Floyd flânant dans mes haut-parleurs, ma chatte Zébulonne dormant, sereine, là, près de moi, sur la gauche de l’écran de mon ordinateur, un verre de whisky et quelques « cigarettes » à portée de main, je décidai d’écrire la première phrase : « Ah, je m’en souviendrai de ce premier bouquin. »

Dès le début, tout se passait comme je l'espérais. Les phrases s’enchaînaient les unes derrière les autres sans aucune hésitation. J’allais droit au but. Je ne me cassais pas la tête avec des détails. Il fallait être précis, direct. D’ailleurs, pour vous dire la vérité, je rêvais déjà de pouvoir devenir écrivain. Écrivain : ce mot, pour moi, résonnait comme une note bleue, une note magique.

É-CRI-VAIN !...

« Qu’est ce que vous faites dans la vie ?

— Moi ? Je suis écrivain… »

Au début, quand j’annonçais ma profession, ça surprenait tout le monde. Et puis, tout de suite, tombait l’inévitable question :

« Et vous en vivez ? »

C’est curieux comme tout le monde cherche à savoir si l’artiste vit de son art. Est-ce que Van Gogh vivait de ses peintures ? Il n’a vendu que trois toiles… Mais non : les gens sont comme ça. Ils veulent absolument vous enfermer dans une dynamique de vente, de productivité. Que n’ai-je entendu à propos de la réussite artistique. Le résultat est désastreux car aujourd’hui, Nous avons affaire à une génération d'artistes qui ne sont, pour la plupart, que des commerçants qui rêvent de devenir de gros vendeurs, en oubliant un peu vite qu'il faut d'abord être de bons créateurs.

L’art n’a rien à voir avec le commerce. Pour moi, encore aujourd’hui, l’enjeu est bien loin de ces considérations mercantiles. Il frôle même, au risque de vous surprendre, le domaine du sacré, de la sublimation.

Eh oui, les enfants ! Prenez-en de la graine. C’est comme cela que je suis devenu une star mondiale. Et croyez-moi, c’est bien trop difficile à vivre et à supporter pour que ce soit le but principale de la démarche artistique, voyons…

A cette époque, je n’avais encore aucune technique d’écriture. J’allais me plonger dans un torrent de mots, enchevêtrés les uns dans les autres, comme un peintre balance de la peinture sur une toile en ayant les yeux bandés. J’étais fou… Complètement fou. Aucune structure, aucune construction, aucun style, aucune culture littéraire, aucuns modèles... Je lisais très peu, pour ne pas dire jamais. Et pour être tout à fait franc, tous les ouvrages sur lesquels mes yeux se posaient m’ennuyaient généralement au bout de quelques lignes.

Cette perpétuelle recherche d’un style, chez la plupart des auteurs, m’exaspérait. Non, moi ce que j’écrivais, ce n’était pas du jazz, de la techno ou de la rumba. C’était la vie. Ce qui m’importait était d’aller à l’essentiel et d’éviter la redondance et les mots placés ça et là pour enjoliver le texte. Non, tout ça… non. J’avais bien vite compris qu’il fallait virer les adverbes et les points d’exclamation par exemple.

Je maîtrisais d’instinct la fluidité du texte, comme une voiture qui roule sur une route de campagne bien dessinée, de manière à ce qu’il n’y ait aucun à-coup. Ainsi le véhicule trouve sa vitesse de croisière et roule… roule… Jusqu’à ce qu’elle arrive à l’entrée d’un virage en épingle à cheveux. Grand coup de patins. Si jamais la voiture ne freine pas, c’est la catastrophe, l’accident. Attention : le virage arrive, la voiture pile.

A l’intérieur du véhicule les passagers vivent peut-être leurs dernières secondes. Ils sont pétrifiés par la peur, tendus. Le crissement des pneus qui glissent sur la chaussée est assourdissant. Dans moins de deux secondes, ce sera peut-être le drame… Qu’allait-il se passer ?

Le lecteur, toujours un peu voyeur, aimerait bien le savoir… Je prenais alors un malin plaisir à le laisser sur sa faim.

Eh oui, les enfants, prenez-en de la graine. C’est comme cela que je suis devenu une star mondiale.

Ma nouvelle avançait à grands pas. En moins de deux jours, la rédaction fut terminée. Il me restait encore quelques corrections par ci par là, une petite mise en forme à faire, une bonne relecture par là-dessus et Hop ! L’affaire était réglée.

J’étais fier et galvanisé par mon travail.

Quand soudain, tout a basculé.

Alors que je m’apprêtais à écrire le mot fin, j’entendis ma voisine de palier m’appeler au travers du mur de ma chambre.

« Gustave ! » (oui, je m’appelle Gustave… ça pose un problème ?)

« Guuustaaaaaave ! », hurlait-elle derrière son mur.

Je fus soudain fort inquiet. Mais que lui arrivait-il donc ?

« Gustave !, viens vite, viens voir ! »

Je me levai d'un bond pour aller frapper à sa porte :

« Oui Amanda, qu’est ce qu’il se passe ? Tu m’as appelé ?, il y a un problème ?

— Écoute, Gustave, il faut absolument que tu voies ça tout de suite ! C’est très important pour toi.

— Ah bon ? Pourquoi ?

— Écoute, je viens de voir un truc fantastique. Il y a un concours sur un site Internet avec vingt-cinq livres à gagner. Non, mais tu te rends compte ? Vingt-cinq livres !, me dit-elle en me rappelant les modalités du fameux concours.

— Vingt-cinq livres ?, non !, lui répondis-je, amusé de la coïncidence et feignant de ne pas être au courant.

— Oui Gustave, tu dois écrire cette nouvelle, je suis sûre que tu peux gagner !

— Intéressant, lui dis-je. Écoute : laisse-moi un petit bout de temps et je reviens avec la nouvelle.

— Oui, oui Gustave, allez hop !, mets-toi au boulot ! »

Et la porte se referma…

« Vingt-cinq livres, Gustave, N’oublie pas ! » répétait-elle, galvanisée derrière sa porte. 

Moi, je riais comme un môme du bon tour que j’allais pouvoir lui jouer. Je décidai d’attendre une petite heure et retournai frapper à la porte d’Amanda.

« Amanda, Amanda !, ça y est, c’est prêt ! La porte s’ouvrit sur le visage d’Amanda qui me fixait, interloquée, avec ses yeux tout ronds.

— Quoi ?!, ne me dis pas que tu as déjà écrit la nouvelle, Gustave…

— Si Amanda, c’est terminé ! »

Ma voisine était scotchée. J’avais même préparé le fichier sur une clé USB que je lui tendis sans attendre :

« Tiens, lis ça, dis-moi ce que tu en penses.

— Alors là, Gustave, tu m’épates !, me dit-elle, soufflée. »

Dès le lendemain, j’obtenais un rendez-vous avec le directeur d’une des plus grosses boites d’édition de France. Amanda était la secrétaire particulière du président. Et c’est ainsi, grâce à cette nouvelle qui lui tomba un jour sous les yeux, que je suis devenu une star mondiale.

Alors que je venais de signer l’un des contrats les plus mirobolants de l’histoire du livre, un mail arriva dans ma boite, que j’ouvris aussitôt, fébrile :

« Monsieur,

Nous avons bien reçu votre nouvelle et vous remercions de votre participation. Nous vous informons que vous n’avez pas été retenu et vous souhaitons bonne chance pour vos futurs travaux. »

Fin
Achèvement de l’écriture :
29 janvier 2011.
Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe du site TheBookedition.com
pour nous offrir la possibilité de nous exprimer avec autant de facilité.
Alain Groetzinger


Un rôle délicat

Dans le cadre de mon job de rédacteur du journal "Silence et Colère" pour l'Association Stéphane Lamart, j'avais rédigé cet article que j'aimerais vous faire lire. Il exprime assez bien ce que j'entends chaque jour dans le bureau juste à côté du mien. Je bosse avec des gens formidables, engagés à fond pour défendre les animaux.

Mathilde Leblond responsable du service juridique de l'association Stéphane Lamart
Répondre à tous, écouter, analyser le problème, conseiller et agir : c’est le rôle délicat du service juridique en rapport constant avec la centaine d’inspecteurs répartis dans toute la France. 
Et puis il y a les témoignages, les photos horribles qu’il faut réunir pour constituer le dossier. Les personnes qu’il faut convaincre, rassurer, informer, celles qui veulent rester anonymes, celles qui appellent quinze fois par semaine pour savoir où nous en sommes. 
Ensuite, viendra le temps de l’action sur le terrain, l’inquiétude, les préparatifs avec l’inspecteur et l’intervention. Pour l’animal, soudain tout bascule : il quittera sans doute son maître, ce maître en qui il aurait tant voulu avoir confiance pour ne jamais le quitter. 

Et puis, viendra le temps du procès, de la condamnation ou de la relaxe, et puis et puis... 

Au standard, pour la énième fois aujourd’hui, arrive déjà un autre appel encore plus déchirant à la suite duquel il faudra joindre d’urgence un autre inspecteur pour une intervention immédiate. Seul ne reste que le besoin d’atténuer la souffrance et de réagir en sachant jongler adroitement avec le poids des émotions et la rapidité d’action pour faire vrombir le moteur de l’impressionnante machine juridique...
Article : Alain Groetzinger pour le journal "Silence et Colère" N° 27 Eté 2011

lundi 1 août 2011

Gilles Deleuze : Les raisons d'écrire

Gilles Deleuze
 


 L'Abécédaire de Gilles Deleuze
Gilles Deleuze interviewé par Claire Parnet 
et filmé par Pierre-André Boutang 1988 / 1989
J’écris un bouquin sur mon enfance et paf !, je me remémore cet extrait. Il a raison ce garçon, beaucoup de gens pensent faire de la littérature en déballant leurs souvenirs d’enfance ; ils font de l’archive comme dit Deleuze… Bon, prétendre faire de la littérature est loin d'être mon cas et mon petit bouquin, ça ne m’empêche pas de l’aimer et d’avoir été heureux de l’offrir aux membres de ma famille, et d'encourager ceux qui aimeraient en faire autant à ne pas hésiter car c'est une expérience délicieuse. Mais Deleuze m’a quand même ouvert les yeux sur ce qui, au fond, est la littérature : la vie. Et non pas SA vie. Il en parle si bien, c’est pertinent, essentiel ce passage. « Ceux qui racontent leur enfance, qu’ils aillent se faire foutre ! » A la fin de l’extrait, ce passage sur la mort d’un cheval dans la rue, nous montre à quel point l’enfance, dans la littérature, est un prétexte pour parler de LA vie.

Ton parfum

L'odeur du métro, les senteurs du lilas ;
Celles de la mer, du feu de cheminée...
Ton parfum...

Celui de la rose, des feuilles mortes ou du bois ;
Du thym, de la lavande ; ou de la menthe fraîche...
Mais toujours ton parfum...
Ton parfum qui revient...

De la sève des pins aux effluves si riches ;
Au pétard d'herbe pure à la pipe de haschisch...

Du souvenir si intense de ton corps qu'on encense ;
Du parfum des regrets à celui de l'absence...
Quelques gouttes d'"Heure Bleue"...

Ton parfum...
Comme un lien.
A.G.

dimanche 24 juillet 2011

Publication du livre "Un Week-end en Enfance"

 Détails du livre
Auteur : Alain Groetzinger
Rubrique : Tourisme et voyages
Style : Récits de voyages
Format : 14,8x21cm (Exlibris)
Impression : Couleur
Pages : 52
Référence : 63286
N° ISBN : 978-2-9538379-0-2
Prix : 14 euros TTC
En vente sur Thebookedition.com


Samedi 18 septembre 2010, sept heures du matin : James Carayon et moi-même partons dans l'Yonne pour le Week-end. Nous avons rendez-vous avec Vermenton, le Moulinot, la Gentilhommière, Voutenay sur Cure, l'auberge le Voutenay et quelques amis. N'avez-vous jamais ressenti le besoin de retrouver les traces de l'Enfance ? L’Enfance est un fleuve tranquille, son eau est limpide. Il prend sa source dans la mémoire et se jette chez l'adulte pour une course folle en eaux troubles et chargées... Si vous prenez le temps de vous reposer sur les berges de l'Enfance, vous entendrez les clapotis de l'eau chanter à vos oreilles comme une douce mélodie orchestrée par le temps. Si vous écoutez un peu plus attentivement, vous entendrez sûrement la note magique : la note bleue.