Monsieur Pigeon, c'est moi (et je t'emm...)

 Ça c'est pour tous ceux qui viennent me voir en me disant : "Nourrir les pigeons ? mais t'es dingue ! Ce sont des êtres humains dont il faut s'occuper", tatati tatata... ou encore : "Quoi les pigeons ? Ils chient partout, c'est des rats volants !" Non vraiment, j'aurai tout entendu, gerbant...

Ah, ça pour nous les humains, on sort les sirènes d'ambulance,"poussez-vous y'a un blessé !"... Pour les animaux queudale ! Alors oui, respect pour tous les protecteurs d'animaux, les vrais, ceux avec lesquels je bosse par exemple, qui passent leurs week-ends à faire des sauvetages. Eux sont des vrais, ils me servent de modèles tellement souvent, je ne peux qu'être admiratif devant leur opiniâtreté.
Les refuges sont pleins d'animaux dont les gens se débarrassent comme s'il s'agissait d'un jouet qui ne les amuse plus ou d'un objet encombrant pour qu'ils puissent partir en vacances... Non franchement, notre civilisation a bien besoin de réviser ses valeurs quant au respect de la vie et de tout être vivant.

Bon... En attendant, voici un extrait de l’émission de radio "Macadam Tribus" sur Radio Canada, sur le thème : Nourrir les animaux envers et contre tous, à Montréal. Un reportage de Catherine Pépin. Merci à elle de m'avoir envoyé cette émission.
Les pigeons, j'aurai l'occasion d'en parler bien souvent. La manière avec laquelle l'être humain ose les traiter me fait vomir. Vous ignorez peut-être ce qu'il se passe lorsque des sociétés spécialisées viennent les capturer, alors moi je vous le dis : Ils sont mis à mort dans des conditions qui dépassent l'entendement, enfermés dans un coffre d'où on extrait l'air jusqu'à ce que leurs poumons éclatent... Allez faire un petit tour sur les sites de protection des animaux si vous voulez en savoir plus, mais réagissez contre cette / notre barbarie. Pour éviter leurs fientes et leurs roucoulements, nous sommes prêts à nous comporter comme des bourreaux et ça, je ne le pardonnerai jamais à mes semblables.

Un pigeonneau trouvé dans la rue